Source: http://www.toponymie.gouv.qc.ca/carto.asp?Speci=56919&Latitude=47,05&Longitude=-70,85&Zoom=1700
Saint-Joachim |
Spécifique |
Saint-Joachim |
Générique (avec ou
sans particules de liaison) |
- |
Type d'entité
|
Municipalité de
paroisse |
Région
administrative |
Capitale-Nationale |
Municipalité
régionale de comté (MRC) ou territoire équivalent à une
MRC |
La Côte-de-Beaupré |
Municipalité |
Saint-Joachim (Municipalité de
paroisse) |
Code géographique de
la municipalité |
21020 |
Latitude
Nord |
47°03' 00" |
Longitude
Ouest |
70°51' 00" |
Carte topographique
1/50 000 |
21M/02 |
Cette municipalité de paroisse de
la Côte-de-Beaupré se situe à l'est de Beaupré. Ses grandes
prairies marines accueillent chaque automne et chaque
printemps des milliers d'oiseaux migrateurs qui y font escale
dans leur périple vers des cieux plus cléments et lors de leur
retour. Blotti au pied du cap Tourmente, l'endroit était connu
sous la dénomination de Cap-Tourmente avant 1673. La première
attestation du nom de la paroisse de Saint-Joachim figure en
1684 dans une lettre de monseigneur de Laval, premier évêque
de Québec, qui, par ailleurs, y fait installer une importante
école d'arts et métiers. Érigée canoniquement en 1721, par
suite de son détachement du territoire de
Sainte-Anne-de-Beaupré, la paroisse transmettra sa
dénomination à la municipalité de paroisse établie en 1845,
abolie en 1847 et rétablie en 1855. Il en va de même pour le
bureau de poste local ouvert en 1861, qui deviendra, en 1976,
Saint-Joachim-de-Montmorency. Comme Joachim, selon la
tradition, avait épousé Anne, mère de la Vierge Marie, tout
naturellement les autorités religieuses ont retenu son nom
pour identifier la paroisse détachée de
Sainte-Anne-de-Beaupré. Un des premiers endroits colonisés des
environs, Saint-Joachim, qui forme la limite est de la
Côte-de-Beaupré, servait de grenier à blé pour les Québécois,
au début de la colonie. Bien que détruits par les frères Kirke
en 1628, les lieux retrouvent leur vocation agricole avec
l'établissement de la Petite Ferme en 1668, à l'instigation de
monseigneur de Laval. Saint-Joachim compte une très belle
église, construite après celle qui fut brûlée par les Anglais
en 1759. De nos jours, si l'agriculture y fleurit toujours, la
présence de la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente de
même que l'observation des oies attirent de nombreux
visiteurs. Source: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de
toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire
illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la
société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce
dictionnaire.
|
|